Pour fêter l'arrivée de l'été...
Petit livre tout-carton issu de MON COFFRET POUR DÉCOUVRIR LES SAISONS
signé Agathe Demois © De La Martinière Jeunesse, 2013
– Découvrir son site : www.agathedemois.fr –
... et puisque, samedi dernier, le temps était au beau fixe...
Nous nous sommes dit : « Et si nous allions nous mettre au vert jusqu'à dimanche ? ». Oui, quelle bonne idée d'aller rendre une petite visite aux vaches de nos campagnes !
Direction donc « le pays où quelqu'un nous attend » toujours, nos belles Ardennes natales ! Mais avant, comme les charmants petits personnages fugueurs de Gisèle Bienne, Fanny et Quentin, nous nous sommes arrêtés au bord du lac artificiel du Der. Si seulement nous avions pu y faire là-bas la connaissance de leur vieil ami, l'attachant Stanilas, qui n'a jamais pu s'éloigner de son village détruit et englouti par les eaux... Un personnage frappant, rencontré dans le nouveau et beau roman pour enfants de l'écrivaine champenoise, Gisèle Bienne.
Illustration de couverture signé Gabriel Gay
du roman LE PAYS OÙ QUELQU'UN NOUS ATTEND de Gisèle Bienne
© Ecole des loisirs, mars 2014. Neuf
196 pages • 9,50 €
Une fois au bord de lac, comme l'endroit s'y prêtait, nous avons décidé de camper ! Si, si. Et nous avons planté la tente.
Pour ne rien vous cacher, pendant que certains s'évertuaient à dresser notre campement, moi, je me prélassais avec un roman pour ados enthousiasmant, L'été où j'ai sauvé le monde en 65 jours de Michele Weber Hurwitz. Ou l'histoire de Nina Ross qui décida un jour de faire le bien autour d'elle en accomplissant de façon anonyme soixante cinq bonnes actions. La jeune héroïne est alors loin de se douter que ses petits services rendus au cours de ses vacances d'été vont chambouler la vie de son quartier... Un roman optimiste, parfait pour commencer l'été !
Photographie de couverture signée Alisa Khomulo
du roman L'ÉTÉ OU J'AI SAUVÉ LE MONDE EN 65 JOURS de Michele Weber Hurwitz
© Gallimard-Jeunesse, juin 2014. Scripto
256 pages • 10,90 €
Bon, il a quand même fallu que nous nous partagions les corvées et préparions notre repas du soir !
Au menu : brochettes à gogo, terrines d’orties et beignets de pissenlits ! Vous ne connaissez pas ? C'est un peu spécial. J'ai découvert ces mets dans le roman débordant d'humour d'Anne Fine, traduit de l'anglais par Agnès Desarthe. Elle y met en scène un sacré duo de personnages, Harry et son oncle Tristam, coincé par erreur pendant une semaine sur une île coupée du monde. Celle-ci est occupée par des habitants comme qui dirait farfelus, à l'image de l'excentrique et très « nature » personnage de Belle de Jour ! Pour le plus grand plaisir du jeune lecteur, Harry et Tristan vont être là-bas abonnés à des mésaventures aussi désopilantes qu'abracadabrantes. Bref, un roman haut en couleur, à l'image de sa couverture pleine de pep's.
Illustration de couverture signée Adrien Albert
du roman BROCHETTES À GOGO écrit par Anne Fine
© Ecole des loisirs, juin 2014
266 pages • 11,00 €
Puis, comme les petits personnages animaliers de Cédric Ramadier et Kimiko, nous nous sommes posés sur une plage au bord du lac pour admirer le coucher du soleil. Un peu plus, et l’on se serait cru au bord de la mer, sous les cocotiers, comme les chanceux Théo, Miky et Léon ! Le rêve, quoi.
Pour terminer la soirée en beauté et participer, à notre façon, à la fête de la musique, nous avons décidé d’organiser une grande veillée autour d'un feu de camp. Grâce aux explications de Philippe Laborde joliment « crayonnées » par Jacques Van Geen, découvertes dans On part vivre sur une île déserte, manuel de survie génial dédié aux apprentis Robinson, nous avons réussi à fabriquer des instruments. Nous n’étions pas peu fiers du résultat ! Avec eux, la veillée était réussie.
Gallimard-Jeunesse, juin 2013
13 x 21 cm • 160 pages / Élastique pour fermer le livre • 14,95 €
– LIRE MON AVIS –
Et puis il a fallu tout de même nous coucher. À vrai dire, alors que les autres s'étaient endormis, j’ai pris ma lampe de poche, et j'ai lu jusqu'à très tard dans la nuit.
Je me suis avalée un excellent roman vraiment flippant : Sous l’eau qui dort. Avec du recul, je me dis que ce n’était peut-être pas le genre de livre à lire quand on campe au bord d’un lac... Dans Sous l’eau qui dort, la jeune et talentueuse N. M. Zimmermann nous conte avec une grande maîtrise l’histoire terrifiante d’ombres menaçantes qui habitent les eaux d’un lac maudit...
Illustration de couverture signée Gabriel Gay
du roman SOUS L’EAU QUI DORT écrit par N. M. Zimmermann
© Ecole des loisirs, 2013. Médium GF.
448 pages • 18,50 €
– Découvrir le blog de l'auteur : http://nmzimmermann.blogspot.fr –
Une vieille légende raconte que le lac de Dentown a été ensorcelé par trois sorcières qui ont été chassées de la petite ville des années plus tôt. Aujourd’hui, elles vivent recluses dans les bois jouxtant le lac. Depuis que plusieurs noyages d’enfants ont eu lieu, les habitants de Dentown préfèrent se tenir loin de ces eaux troubles. Seuls ceux qui veulent faire des vœux – car le lac semblent les exaucer – s'aventurent dans les parages... L’histoire fantastique de N. M. Zimmermann vire au cauchemar quand la ville de Dentown est touchée par une étrange maladie : les habitants meurent un à un, les arbres tombent peu à peu en cendres. Horreur ! Il semblerait que le lac maléfique se soit réveillé... Un roman angoissant au possible, vraiment très réussi, à réserver aux futurs fans des romans de Stephen King.
Le lendemain matin, nous avons levé le camp et repris la voiture : Grand-Papy Martin nous attendait à la ferme ! Arrivés chez lui, nous avons eu la belle surprise de découvrir un nouveau pensionnaire, une adorable boule de poils nommée Pouët !
Le maître mot alors de la journée fut farniente !
Un week-end bucolique comme ça, on en redemande ! Vivement les vacances ;) !
